Quand la patronne du salon appelle à l'aide

On ne peut pas toujours se faire inviter chez une infirmière pour l'initier au BDSM.

En attendant que je retrouve Zéda (dans un autre salon, par exemple), il faut bien trouver autre chose que la frigidité de Anne devenue statue de marbre.

J'étais en train de me creuser le cerveau lorsque le téléphone sonne à la pharmacie de l'hôpital. (J'avais été muté là pour un an).

C'est la patronne du salon : "c'est grave, j'ai besoin de toi (??!)"

Le soir en sortant de mon travail, je me précipite.

"Mon sauveur !"

On va dans son alcôve particulière. Elle était habillée d'une manière non équivoque : créoles aux oreilles (j'adore), les lèvres de la bouche maquillée avec "disons un produit scintillant", ses seins très très découverts, une minijupe blanche laissant par moment entrevoir un pubis totalement rasé.

Zéda partie (qui était comme on dit "une locomotive"), le commerce sexuel du salon diminuait solidement. Elle soupçonnait celle-ci de racoler les clients de sa maison.

"Les autres menacent de faire comme elle. Elles veulent plus que la moitié de leurs gains".

C'était son affaire, pas la mienne.

Vu les circonstances, je tente une main entre ses cuisses.

"Enfin, tu as 50 ans, tu n'es plus un gamin, si je veux, quand je veux, et puis tu sais bien que depuis mon divorce seules les femmes ont une chance de me baiser."

Elle appuie sur un bouton sonnette : "Micheline va venir (?), une nouvelle, il faut bien vivre (sic). Elle vient de Paris pour se "reposer" de là. Tu dois l'essayer. Je l'ai testée moi-même et si elle te fait autant jouir qu'à moi tu ne seras pas déçu."

Elle arrive, blonde, cheveux à la garçonne, mince, 1m68 (je savais ses caractéristiques grâce au "catalogue" de la maison dans lequel les filles étaient décrites sommairement avec leur photo habillée).

Me voilà dans la chambre. Nue encore mieux qu'habillée. (C'est hélas parfois l'inverse), petits seins fermes aux mamelons déjà pointés. Le choc de ma vie : un clitoris IMMENSE comparable toutes proportions gardées au pénis de Raspoutine.

Pendant que je la "travaillais" elle fermait les yeux et son visage paraissait très détendu. Protestations cependant quand j'ai voulu lui pincer et tordre gentiment et avec les doigts ses tétons ; "jamais ça, un jour à Paris un mec a voulu continuer, ses couilles se souviennent encore de mon coup de poing".

A la vue de ce clito je n'y tiens plus, je commence à le caresser du gros orteil tout en commencent à introduire délicatement les autres doigts de pied dans son vagin très souple. Un fist rarement exécuté car très peu aisé. Masser ainsi en synchronisme est très stressant et qui dit stress dit débander ?

Elle pousse un cri, je m'effraye, elle ouvre les yeux et ma regarde puis elle contemple ses sécrétions. « C'est la première fois depuis que je fais ce métier à Paris depuis 5 ans que je jouis de telle sorte. Excuse-moi, Je vais me laver le sexe". Je lui dis qu'elle reste ainsi car un pubis gluant au triangle bien taillé j'adore.

Je recommençais à rebander dix minutes plus tard. Entre-temps nous avons parlé de son expérience parisienne. Voyant que la forme revenait, elle passe alors à des pratiques avec grand professionnalisme.

Introduction manuelle des doigts d'une main dans l'anus tandis que l'autre avec un synchronisme fantastique elle me massait les bourses et me masturbait le pénis.

"Je sais que tu aimes aussi les fellations (quel homme n'aime pas ?) mais moi c'est avec capote et ça tu n'aimes pas". (C’est vrai).

Sexualité et alcool

Consommé en petites quantités l'alcool contribue à détendre l'atmosphère. Mais il est incontestable que consommé en quantité importante il est incompatible avec une sexualité épanouissante.

Chez les hommes, la consommation excessive d'alcool diminue l'érection, chez les femmes elle limite le plaisir et les sensations sexuelles. Avec une consommation d'alcool bien dosée à son cas personnel, on peut vivre une sexualité épanouissante, agréable, détendue et érotique

C'est ma formule : je connais ce que j'appelle ma dose homéopathique : après x verres je suis dans un état de disponibilité sexuelle fantastique, à x+1 ça diminue et à x+2 c'est Waterloo ( comme pour Napoléon bien sûr ! )

Boire d'importantes quantités d'alcool était auparavant considéré comme un signe de virilité. Mais les choses ont beaucoup changé. De nos jours, c'est de pouvoir consommer raisonnablement de l'alcool qui est considéré comme une force. Les hommes capables d'estimer eux-mêmes leurs limites jouissent d'une plus grande considération auprès des femmes.

Naturellement si les deux sont alcooliques invétérés, l'estime est différente, deux alcooliques sont incapables de baiser.

Point de vue de Freud sur la question

D'après lui l'alcoolisme fait office d'équivalent masturbatoire : " La masturbation est la seule grande habitude, le "besoin primitif".

Il fixe l'origine de l'alcoolisme à " une forte fixation de la libido au stade oral " et, qualifiant les pulsions sexuelles en jeu chez l'alcoolique, il évoque l'auto-érotisme.

Dans la paranoïa il affirme " Le rôle de l'alcool dans cette affection est des plus compréhensibles. Nous le savons : l'alcool lève les inhibitions et annihile les sublimations. Assez souvent, c'est après avoir été déçu par une femme que l'homme est poussé à boire, mais cela signifie qu'en général il revient au café et à la compagnie des hommes qui lui procurent alors la satisfaction sentimentale lui ayant fait défaut, à domicile, auprès d'une femme. Le délire alcoolique fonctionne en lien avec un fantasme de désir homosexuel chez l'homme. Désir que vient mettre à nu, plus que causer, l'abandon par une femme.

Freud compare le lien sexuel qui unit l'alcoolique à la bouteille, au lien amoureux à son objet d'amour : ce dernier est marqué par la poursuite continuelle de la satisfaction par changement d'objet, alors que la relation de l'alcoolique à la bouteille est évoquée comme un modèle de mariage heureux : " A-t-on jamais entendu que le buveur fût contraint de changer sans cesse de boisson parce qu'il se lasserait bientôt d'une boisson qui resterait la même ? Au contraire, l'accoutumance resserre toujours davantage le lien entre l'homme et la sorte de boisson alcoolisée qu'il boit et il ajoute que " l'ivresse est un procédé pour échapper à la souffrance, pour substituer le principe de plaisir ou principe de réalité ".

Le Yoga du sexe

Une méthode d'exercices qui permet de contrôler parfaitement son cycle menstruel, d'agir sur sa contraception naturellement, de réduire kystes et fibromes et de vivre sa ménopause sans hormones, ça vous semble utopique ? Voici le sexe-yoga.

La méthode est basée sur des exercices simples que toute femme peut apprendre facilement et pratiquer ensuite de façon autonome dans l'intimité de sa maison.

Initiée à cette technique il y a une quinzaine d'années par Reouma Cohen, gynécologue israélienne, et après avoir été son assistante pendant plus de 7 ans, j'ai inclus le sexe-yoga dans ma pratique thérapeutique centrée sur la santé des femmes. Quelle découverte que de pouvoir contrôler son utérus comme on le fait pour les autres muscles de son corps ! Le sexe-yoga est un outil puissant pour se connaître soi-même et prendre en main sa santé.

Cette gymnastique de l'utérus s'adresse à tous les âges de la femme. Son principe de base est de faire affluer le sang vers l'utérus. L'alternance rythmée de contractions et de relâchements de la musculature du petit bassin stimule la circulation sanguine et apporte plus d'oxygène dans le bas-ventre et l'utérus. Cette meilleure vascularisation empêche la stagnation des toxines responsables de l'apparition des kystes et des fibromes et réharmonise l'activité hormonale et lymphatique. Au repos le débit de sang dans nos organes est de

4,5 litres

par minute, alors qu'il passe à
17,5 litres
après une séance de sexe-yoga.

Par la pratique régulière des exercices, il est possible non seulement de contrôler et régulariser son cycle féminin (menstruations trop longues, douloureuses ou abondantes, trop courtes ou absentes), mais aussi d'atténuer les malaises physiques et l'instabilité émotive du syndrome prémenstruel. Le sexe-yoga aide aussi à résoudre différents problèmes particuliers (infertilité, kystes, fibromes , endométriose) ainsi que les difficultés fréquentes liées à la métamorphose de la ménopause (équilibre hormonal, bouffées de chaleur, baisse de libido, descente de vessie, etc.).

Pour les femmes en rupture avec la pilule ou le stérilet, parce qu'elles en craignent les effets secondaires, cette méthode originale de contraception est une alternative idéale. En apprenant à contrôler son utérus, on peut régulariser son cycle en accord avec les lois rythmiques de la nature. Quand le cycle est devenu harmonieux et qu'on a bien assimilé la méthode, quelques minutes d'exercice, à la fin du cycle menstruel, suffisent à empêcher la nidation. Le grand avantage du sexe-yoga est qu'il ne perturbe pas l'équilibre hormonal du corps, comme le fait la pilule, ni n'entraîne un état inflammatoire de la muqueuse utérine ou une hyperoestrogénémie, comme le fait le stérilet. Voilà donc la vraie contraception naturelle !

Les vertus de cette gymnastique appliquée spécifiquement aux problèmes sexuels peuvent non seulement aider à régler des problèmes gynécologiques fonctionnels, mais offrent aussi un moyen de faciliter le retour en douceur de l'équilibre gynécologique à la suite de l'arrêt de contraceptifs ou d'hormones de synthèse. Après une grossesse, le sexe-yoga favorise le retour du tonus utérin et abdominal et stimule la lactation.

Au-delà des avantages physiologiques, les exercices de sexe-yoga nous permettent de prendre conscience de nos organes internes. Sentir la chaleur du sang envahir son utérus et les tissus qui l'entourent éveille des sensations inconnues qui font découvrir en soi une géographie insoupçonnée. La plupart des femmes qui pratiquent la méthode témoignent d'une sexualité plus épanouie grâce à une meilleure présence à leurs sensations, une lubrification vaginale accrue et une intensification du plaisir.

Le séminaire de sexe-yoga est réparti sur deux demi-journées. Trois choix d'ateliers différents permettent à chacune de répondre à ses besoins spécifiques :

1. Contraception naturelle et problèmes du cycle menstruel.
2. Problèmes particuliers (kystes, fibromes, endométriose, aménorrhée, infertilité).
3. Ménopause.

Ce yoga du sexe, qu'il soit contraceptif, curatif ou préventif, nous aide à réaliser comment une prise de conscience de notre pouvoir féminin peut changer notre vision de notre cycle, et nous relier à notre corps pour échapper à des problèmes sur lesquels nous n'avions aucune emprise.

Conquérir son utérus, c'est écouter l'appel de son corps et vivre cette connaissance si intime qui ne s'acquiert pas avec une pilule. Il n'en tient qu'à chacune de nous de vouloir entendre les messages de son corps et de se faire confiance dans ce qu'elle a de plus féminin.

Mona Hébert
Homéopathe, naturopathe et herboriste

Cet article n’engage en rien le propriétaire du blog et est cité à titre purement indicatif sans approbation ou désapprobation.

34 Sexualité et alcool Le Yoga du sexe Quand la patronne du salon appelle à l'aide

Partager cet article